dimanche 6 février 2011

Moteur FSI

Moteur FSI

Produire moins d’émission de CO2 et de pollution se trouve être un défi important pour tous les constructeurs automobiles de notre époque. Ces dernières années, de nombreux progrès remarquables ont été réalisés dans la construction automobile. De plus, le concepteurs ont pris conscience de la cherté du pétrole ainsi que de l’implication de ce dernier dans la pollution. De ce fait, tous les constructeurs automobiles à travers le monde usent de technologies de pointe pour proposer des voitures abouties, notamment sur le plan mécanique. Depuis quelques temps, le moteur à essence a connu un grand progrès avec l’apparition des nouvelles technologies comme l’injection directe qui a pris le relais des antiques carburateurs d’antan. Une nouvelle ère s’ouvre pour le moteur à essence. L’injection est un ensemble de pièces formant un mécanisme qui sert à alimenter les moteurs à combustion. Ce dispositif assure l’acheminement du mélange air-essence dans la chambre de combustion de façon directe ou indirecte. Comparée au carburateur, l’injection apporte une amélioration du rendement moteur. A l’origine, l’injection était mécanique, mais au fil du temps et grâce à la technologie qui ne cesse d’évoluer, il devient électronique avec un calculateur électronique à la clé. L’injection directe est une invention apparue au début des années 50 grâce au français Georges Regembeau qui, guidé par sa curiosité, a été amené à convertir une Citroën Traction à l’injection directe. La première voiture de série a avoir intégré ce système d’injection était la Mercedes 300 SL. Cependant, le dispositif était entièrement mécanique et s’avérait peu fiable, ce qui a conduit le constructeur allemand à l’abandonner. Dans le courant des années 80, le constructeur italien Fiat reprend le concept en application, cette fois-ci sur un moteur diesel de la Fiat Croma turbo-diesel qui a connu un réel succès dans sa catégorie. Le groupe Volkswagen s’investit également dans le concept de l’injection directe sur le moteur diesel en espérant améliorer la vente de la TDI. Tous font face aux problèmes qu’apporte ce nouveau dispositif, à savoir un médiocre rendement énergétique à faible charge. Outre ce faible rendement, l’injection directe produit également beaucoup d’oxyde d’azote. Deux constructeurs sont partis de ce constat notamment le japonais Mitsubishi et le groupe français Renault. Mitsubishi introduit en 1996 le GDI sur certains de ses modèles. Renault, quant à lui, a connu un important échec commercial en intégrant ce dispositif sur la Renault Megane IDE. Contrairement au constructeur français qui a quasiment abandonné ce type d’injection, le groupe Volkswagen s’obstine dans cette voie qui aboutit finalement à un meilleur résultat en développant une technologie plus réussie avec notamment le Fuel Stratified Injection ou FSI. De même, le groupe Audi s’y intéresse et s’investit également dans ce concept d’injection directe. Le moteur FSI de Volkswagen use de deux modes pauvres à savoir un stratifié et un autre homogène, tous deux pour faible charge. En pleine charge, il a été prévu un mode riche. Pour faire court, l’injection directe à essence fonctionne de cette façon. En modelant la tête du piston, une aérodynamique interne du cylindre se joue et l’on obtient un mélange air-essence homogène. Ce mélange inflammable est concentré autour de la bougie et s’enflamme. Le reste de la chambre de combustion se contente d’un mélange pauvre avec un excès d’air. Ce qui garantit un meilleur rendement. Le buse permet d’éviter la carbonisation. Le tout se réalise en quelques millièmes de secondes avec un actionneur robuste. Le système d’injection directe essence se sert également de l’électronique pour améliorer le rendement moteur. Le dispositif bénéficie d’un calculateur électronique qui permet en théorie de contrôler la quantité de carburant introduite dans la chambre de combustion afin d’obtenir le parfait mélange air-essence, de gérer la durée de l’injection et de contrôler les variations que peut subir le moteur. Bref, équipée de ce petit calculateur, l’injection directe garantit une économie de carburant puisque l’injection ne se réalise qu’aux endroits où s’effectuera une combustion. On retrouve cette technologie d’injection directe à essence sur de nombreux modèles des différents constructeurs mondiaux, à savoir sur l’Audi A3 et sur les sportifs d’Audi de même que sur certaines petites citadines comme la Mini Cooper S ou encore sur la Cayenne de Porche. L’injection directe essence revêt plus d’atouts que de faiblesses. L’utilisation de ce système à injection directe permet une réduction significative de la consommation de carburant. Elle permet également de diminuer l’émission de produits polluants notamment le CO2 dans le gaz d’échappement.

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